Jean-Charles
BOILEVIN né le 30/11/72 à La Rochefoucauld, Charente,
France
Parcours :
Enfance et adolescence à Angoulême, Charente, jusqu'à
la première année aux Beaux-Arts
Quatre années à Marseille jusqu'au DNSEP à l'Ecole
d'Art de Marseille-Luminy, 1995
Séjours de trois mois à Berlin (bourse d'étude
Erasmus), printemps 1994
Coopération à Djibouti, janvier 96 - juillet 97, voyages
en Ethiopie et au Yemen
Enseignement à Angoulême, 97-98
Vie à Paris, Montreuil, Saint-Denis depuis 1998
Enquête sur Europe en République Tchèque et Slovaquie,
été 98
Suite de l'enquête en Grèce, automne 98
Séjour d'un mois au Japon, janvier 2000
Suite de l'enquête sur Europe en Andalousie, février 2001
; des Pays-Bas à la Norvège, été 2001
Expositions
Berlin, mai 94, galerie In der Scheune, Dionysos, exposition personnelle
(cartographies imaginaires)
Djibouti, mai 97, photos et textes au centre culturel Iris,
Fragments de la Corne, exposition personnelle
Angoulême, novembre 97, l' Igloo Africain
Charente, juin 98, Château de l'Oisellerie, Sculptures, exposition
de groupe
Montreuil, mai 2000, Espace Comme Vous Emoi, exposition de groupe
Saint-Denis, novembre-décembre 2001, Espace 1001 Savoirs,
Un Campement dans les Fatras, exposition personnelle
Saint-Denis, mars-avril 2002, galerie de l'université Paris 8,
la galerie,
exposition de groupe
Ce
que je cherche
Mon travail artistique consiste à voyager, à rencontrer
le monde et mes semblables, à me documenter dans des livres et
sur le terrain, à prendre note de ces découvertes sous
forme d'entretiens, de textes poétiques, de photos, de vidéos
et à rendre compte de ces explorations sous la forme de carnets
de voyage en volume.
Je cherche la jonction entre l'espace (géographie, habitation)
et l'écriture (littéraire, graphique ou iconographique).
Je ne me considère pas moi-même comme un nomade, mais ma
démarche de parcours de territoires et les formes que prennent
mes installations puisent dans le nomadisme, au sens ethnologique mais
aussi au sens intellectuel du terme (cf Deleuze et Guattari, Kenneth
Whith).
Mes carnets de voyage en volume sont des constructions nomades, légères,
démontables, conçues pour voyager. Les matériaux
employés sont simples (bois, bambou, papier, carton, toile) mais
avec une recherche d'efficacité de la forme et du sens (hémisphère,
labyrinthe, radeau,
) ; ceci n'exclut cependant pas l'utilisation
des nouvelles technologies (vidéo, internet).
Ces sont aussi des lieux d'échange et de rencontre, de convivialité
et de création, des plates-formes entre microcosme (habitacles
réduits) et macrocosme (le monde et ses habitants).
Les rapports
humains sont au centre de mes recherches plastiques.
Depuis
1997, je me consacre plus particulièrement à la sphère
européenne et au mythe d'Europe, mais je mène parallèlement
d'autres travaux, en relation avec la ville de Saint-Denis, le Japon
et l'Afrique.